l'art en ville

La ville de Guingamp a décidé d'inscrire l'art contemporain dans l'espace public, afin de susciter les émotions, d'amener à la réflexion, de favoriser les échanges et de permettre un nouveau regard sur les éléments de son patrimoine.

4 oeuvres d'art ont ainsi été installées, l'une en 2018 au pied du Château, une autre en 2019 près de la Médiathèque, une 3eme oeuvre dans la prairie de Rustang sur les berges du Trieux et une 4e sur la place de la République nouvellement réaménagée. Il est prévu une 5eme oeuvre qui devrait être installée au cours de l'année 2023.

L'Arpenteur

l arpenteur iioeuvre de Cyrille ANDRE, installée au pied du Château de PIerre II, place du Petit Vally

380x360x180 cm, fonte d’aluminium et résine polyester.
Commande publique de la Ville de Guingamp, 2018.

Cette sculpture porte un regard ludique et poétique sur le phénomène des anomalies climatiques.
Elle symbolise l'avancée inexorable de l'Homme et de la société de production industrielle qui perturbe profondément le climat, entraînant une multiplication avérée des phénomènes extrêmes et des anomalies climatiques. Cet homme en marche entraîne derrière lui la formation d'un gros nuage, duquel tombe une pluie dense. Il est à la fois le créateur de ce nuage et celui qui en subit les conséquences.
La morphologie de ce marcheur est puissante, il est habité par l'animalité originelle et semble avoir traversé les siècles en arpentant cette terre chargée d'histoire.
Mes figures sont essentiellement masculines mais je parle de l'Homme et je ne souhaite pas représenter une personne en particulier ni m'attarder sur des détails qui, à mon sens, desserviraient l'expression générale. Ils n'appartiennent à aucune communauté, ni ethnique ni raciale ; ce sont des figures génériques, sans âge, à travers lesquelles chacun peut s'identifier.
L’installation est interactive et ludique. En présence du public un système de capteurs de présence inclus dans le nuage déclenche la chute de la pluie transformant ainsi l'œuvre en fontaine de rafraichissement.

Pour en savoir plus sur l'artiste Cyrille ANDRE cliquez ici

 Anima

anima

oeuvre de Roch Robaglia, Pierre Bueno et Aline Bison, installée square Albert Lissillour

commande publique de la ville de Guingamp 2019

Comme emergeant sur la place, l'oeuvre sort du sol, une éruption d'une vitalité naturelle oubliée. Elle intrigue, provoque le passant et ses habitudes de regard. Son nom : ANIMA. L'anima, c'est le souffle vital, la respiration, une pulsation irréductible qui lie le vivant. Une sorte d'élan subtil exprimant l'harmonie entre féminin et masculin ... C'est une trame qui se tisse intimement en chacun pour se révéler au grand jour.

 

Pour en savoir plus sur les artistes
roc robaglia
pierre bueno

 

KAIROS

KAIROS INTERNET.pngBaptisée « Kairos », qui symbolise la notion de temps métaphysique chez les Grecs, l’œuvre est en fait composée de trois éléments distincts : une barque, un escalier et un cabanon partiellement enfoncé dans le sol, respectivement enchâssés autour d’un érable, d’un acacia et d’un chêne situé le long de la berge. Des sculptures de métal rouge qui habillent ainsi audacieusement le décor végétal, donnant « l’impression d’être présentes depuis longtemps en ce qu’elles laissent la nature reprendre ses droits en poussant à travers elles ». Pour l’artiste, ce parcours d’œuvres in situ renvoie au « questionnement sur les préoccupations environnementales, à la cohabitation entre l’homme et la nature ».

Pour en savoir plus sur l'artiste

Catherine BAAS

 

 

 

 

 

SITIS

SITIS ALLEGEL’oeuvre, Sitis (la soif, en latin), nous parle de la position de l’homme vis-à-vis des ressources naturelles de la Terre, désormais menacées.
Elle vise à sensibiliser le public aux enjeux de la transition écologique en initiant une prise de conscience individuelle de l’impact majeur des comportements de consommation sur la gestion durable de l’eau.
Le faon est une matérialisation de l’humanité. Sa cuirasse, constituée de polygones disjoints, et sa patine oxydée évoquent une terre assoiffée.
Les vasques de la fontaine symbolisent le point d’eau naturel, zone de rencontre inter-espèces et source de vie.
L’animal, surdimensionné, est néanmoins d’apparence fragile. Juché sur ses membres graciles, il doit modifier sa position pour parvenir à s’abreuver au point d’eau posi¬tionné en contrebas. Ses longues pattes peinent à rester stables.
À l’image de l’humanité qui va devoir s’adapter pour préserver l’eau sur la Terre, le faon adapte sa position pour boire à la fontaine.

Pour en savoir plus sur l'artiste

alain LABOILE

 

 

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